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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 09:11

15 % de BRUNO MEYSSAT


Festival d'Avignon
Salle de Montfavet
du 19 au 26 juillet 2012



Note personnelle: 1/5

 


 

 

Théâtre d'objets, avec des acteurs qui ne parlent pas, qui font des actes et des gestes non-réalistes, symboliques (?!), un texte documentaire projeté qui ponctue cet assemblage.
Le sujet est expliqué dans le programme: le monde de la finance, son non-sens.
Une vision presque animale de l'être humain, avec ses réactions incompréhensibles si l'on n'a pas les codes qui vont avec. C'est un peu ça, manque les codes d'accès au spectacle, peut-être manque de folie, même si tous les actes sont déjà fou.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 21:00

Sakinan Göze Çöp Bata

(C’est l’œil que tu protèges qui sera perforé)

 

de CHRISTIAN RIZZO

 

avec Kerem Gelebek


Festival d'Avignon
du 17 au 21 juillet 2012




Note personnelle: 3/5


 

 

 

 

rizzo.jpg

photo © Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon



Un type, genre bûcheron, avec sac à dos, est assis sur une caisse haute. Quand le spectacle commence, il descend de cette caisse avec des mouvements exagérément lents et précis.
Il passe son temps à éparpiller sur scène les planches de la caisse, mais aussi ce qu'il trouve dedans (quelques livres,  une chaise, une plante). C'est son occupation, ainsi que de faire des tours par terre avec des gestes ressemblant à de la varappe; souplement, lentement puis rapidement avec présision, toujours avec une recherche d'équilibre dans des postures plus ou moins improbables.

Le sens de cette pérégrination n'est pas claire, la symbolique des objets l'est encore moins.
Je me sens bien dans ce monde (et j'en suis surpris) où la préoccupation est le mouvement dans l'espace scénique.
Les éclairages changent, il y a de la musique, des bruits, à certains moments. Le personnage est surpris à danser, les bras écartés en tournant, mais pas longtemps, sur une musique qui pourrait faire penser à de la musique Suffi.

Le danseur avait sorti, au début, des lettres pour écrire le mot HERE. Il sort à la fin la lettre T pour compléter le mot: THERE.

Je me disais, pendant le spectacle, qu'il ne faudrait surtout pas que cette danse fasse "école". Copié, très vite ça pourrait devenir ringard, kitch. Là, c'est dans un "espace" étroit, presque impalpable.

 

 

 

 

 

 

 


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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 20:57

Ch(ose) / Hic sunt leones



conception SANDRINE BURING et
STÉPHANE OLRY / La Revue Éclair


Festival d'Avignon
du 15 au 25 juillet 2012

 



Note personnelle: 1/5

 


 

 

chose

photo © Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon

 

 

 

Deux lieux à la Chartreuse: la Boulangerie, la Cave.



Dans la Cave, une cloche en verre. Une danseuse s'enfile dedans et y reste, dans ce monde clos, y lèche sa surface, s'y suspend, y gémit.


Dans la Boulangerie, des chaises longues sont installées en rond, dans une atmosphère enfumée. On y voit à peine son voisin, quatre panneaux lumineux aux murs. Il ne se passe rien au centre, nous ne pouvons que nous regarder, allongés, nous spectateurs.
Une voix commence à gémir, va même jusqu'à crier.
Une autre voix raconte un dialogue, qui soit disant est tous les jours le même, entre deux soignant d'un hôpital pour enfants polyhandicapés.

Essais de représentation du monde de ces enfants, ça a du mal à décoller. Travail plutôt interne, qui, sorti de ces ateliers pour aider ces enfants, ne tient pas vraiment comme matière indépendante et "spectaculaire". La tentative de boucher un ou plusieurs sens à la danseuse ou à nous-mêmes, spectateurs, ne suffit pas à nous faire entrer dans un semblant de compréhension des sensations de ces enfants.
Surtout, bien sûr, après avoir vu le spectacle de Jérôme Bel avec ces formidables acteurs:
http://octav.over-blog.com/article-disabled-theater-de-jerome-bel-108029083.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 09:24

Conte d'amour


conception MARKUS ÖHRN
INSTITUTET et NYA RAMPEN

Festival d'Avignon
du 14 au 15 et du 17 au 19 juillet 2012

 

 

 

Note personnelle: 4/5

 

 

 

 

 

ohrn.jpg

Photo Markus Öhrn

 

 

 

 

Dans ce spectacle, quel est le plus étonnant ?

-Est-ce la forme qui nous prive des acteurs en direct, pour nous les présenter derrière une bâche opaque et nous les montrer par videos interposées ? Ainsi, la distance est creusée, entre acteurs et public, ce qui permet un jeu différent, plus intime.

-Est-ce le sujet parti d'un fait divers d'un père de famille qui a enfermé sa fille dans sa cave, a eu six enfants avec elle, en a laissé enfermé une partie avec leur mère, et a adopté au grand jour les autres, en prétextant que leur fille "mauvaise" et les avaient abandonnés. Il avait une vie de retraité, avec des liens sociaux. Un monstre mais un père aimant, déviant dans cet amour exclusif. Le spectacle ne raconte pas exactement cette histoire, il restitue l'enfermement et le rapport de quatre être liés par cette cave, il montre la famille devenue monstrueuse mais pas si différente des vraies familles. Parce qu'il y a de la tendresse, des liens de domination, du romantisme, de la violence.

Nous sommes aidés à supporter cette horreur par l'humour qui ressort parfois de ces quatre êtres (des hommes entre 30 et 40 ans), et avec ou malgré les stratagèmes, les mascarades, les histoires inventées pour être ensemble.

Evidemment, la forme convient tout à fait à l'histoire. Le spectacle fait penser que très vite l'homme peut, dans une situation particulière, devenir un bourreau ou une victime.

J'aurais aimé que la bâche soit à un moment déchirée et que l'on se retrouve face à ces êtres.
Mais, en tout cas, contrairement au spectacle de Lina Saneh et Rabih Mroué:
http://octav.over-blog.com/article-33-tours-et-quelques-secondes-de-lina-saneh-et-rabih-mroue-108025937.html
où personne ne vient pour être applaudi, les acteurs de Conte d'Amour finissent par passer devant la bâche pour une dernière chanson et pour les applaudissements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 12:20

W/GB84

 

 

 

adaptation et mise en scène
JEAN-FRANÇOIS MATIGNON

 

 

 

Festival d'Avignon
du 10 au 13 et du 15 au 18 juillet 2012

 

 

 

Note personnelle: 1/5

 

 

 

 

 

 

Encore un!
Encore un spectacle plus que moyen (moins que moyen)... Mais pourquoi, que se passe-t-il ?
Est-ce moi qui n'aie plus du tout l'oeil ouvert ?
Sont-ce Hortense Archambault et Vincent Baudriller qui se disent qu'il faut chasser le public ?



Dès le début, je ne rentre pas dans le jeu des acteurs, je ne m'intéresse pas à ce qui se passe sur scène. Evidemment, ce n'est pas le sujet qui est en cause. Tous les sujets sont valables, mais c'est la forme, qui elle, doit donner consistance et vie.
Une fois compris que le décor va se moduler uniquement par ces cloisons d'acier fin suspendus (et servir d'écran de projection... encore une projection!), que tous les acteurs vont passer dans cet espace, du gréviste en prise avec sa compagne, aux patrons cyniques et même Tatcher, je ne peux que le trouver étroit, ce décor (pas sur scène, mais dans ma tête). Je pense à un spectacle semi-pro du OFF, avec peu de moyen matériel. Ce n'est pas un spectacle sans décor, où tout se passe dans l'imaginaire, mais celui où on essaye d'en mettre le plus possible pour bien te faire entrer dans la scène. Ils fument parce que dans le texte, il est dit: "je fume". Quand ils servent à manger, la bouffe fume dans l'assiette. Tout ces trucs qui n'ont pas de sens dans le spectacle, qui sont justes là pour situer grossièrement la scène!
Les acteurs jouent mal, quand l'un cri sur le devant la scène, sur un personnage imaginaire, je me demande pourquoi il crie sur le mur. Mais c'est général, ils crient leur texte, le disent comme une tirade. Et que dire de leurs attitudes poseuses, roulé par terre, allongé sur un lit (voir les photos 5 et 6 de Christophe Raynaud de Lage dans le site du festival).
Mais le pire, c'est ce qui se passe entre deux tirades. Un vide, plus rien, l'attente de la tirade suivante. Il manque l'essentiel à un spectacle vivant; le rythme, la vie, l'énergie (et pas la fausse hystérie). Le rythme, surtout. C'était extrêmement statique, là!









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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 12:00

Puz/zle


chorégraphie
SIDI LARBI CHERKAOUI
Eastman


Festival d'Avignon
du 10 au 14 et du 16 au 20 juillet 2012

 

 

 

Note personnelle: 0/5

 

 

 

 

 

 

 

Spectacle 100% métissage (ceci juste parce que je sais que le "chorégraphe" ne supporte pas ce mot)!

Mais le mot plus proche encore de ce spectacle serait: "folklore", parce que toutes les formes utilisées semblent mortes. Pour moi, aucune ne donne vie à ce spectacle. Je lis ce matin quelques critiques positives, je n'avais pas pensé au rapport entre les pierres utilisées pour lyncher, pour taper, pour écrire, pour tracer et le lieu de la carrière Boulbon. Encore, celles-ci, qui tiennent dans la main, sont des pierres, mais les blocs qui servent pendant tout le spectacle à construire et déconstruire l'espace, sont d'un matériau composite ultra léger, à l'opposé de ce que devrait être ce même bloc en vrai pierre.
Voilà le symbole de tous les éléments disparates que l'on voit, où est la caractéristique principale d'un bloc de pierre ou de béton, où est le poids, où est la masse. Les danseurs n'ont plus qu'à jouer avec ces morceaux de plumes.
Les chants corses sont le cliché d'eux-mêmes, polyphonie gentillette (loin de la musique traditionnelle plus âpre, plus combattante). La chanteuse libanaise (je croyais qu'elle faisait partie des corses)  mielleuse sans plus aucune tonalité orientale, le flûtiste japonais ne profitant même pas de l'espace de la carrière puisque utilisant, comme tous, un micro. Même la partie de tambours, qui je ne sais si elle était d'asie, fait regretter une construction comme la musique de Bali.

Vous avez remarqué, je suis en colère, quatrième spectacle à Avignon, et presque que des déceptions. Seule les acteurs de Jérôme Bel me laissent une marque directe.

La danse, un peu de hip-hop, des mouvements "contemporains" bouchés, quelques mouvements "mongoloïdes" et du symbolisme, du lourd symbolique ou mystique. Je me souviens qu'au tout début, les couples dansaient ensembles, et les femmes semblaient devoir faire preuve d'autant de force physique que les hommes, comme pour s'imposer, comme dans un autre temps. Totalement anachronique.

Ensuite, les références, outre celles déjà nommées, on y retrouve dans les différents assemblages de ces pierres-plumes, dans les costumes et les attitudes des danseurs, la Grèce antique, les pyramides, et plusieurs fois l'esthétique communiste. J'en oublie sûrement.

L'auteur peut métisser tout ce qu'il veut, j'ai l'impression dans ce spectacle, que tout ce qu'il apporte est folklorisé, comme s'il avait, avant tout, enlevé toute matière vivante à chacune des cultures qu'il a pioché.
Je ne pense pas avoir vu d'autre spectacle de Sidi Larbi Cherkaoui, peut-être a-t-il fait des choses vivantes ?

Seule note positive, à part la flûte japonaise si elle n'avait pas été amplifiée (et laissée vivante dans ce lieu magique), les deux animations projetées sur la pierre de la carrière, un agrandissement géant de grains de sable mouvant sur toute la hauteur, et un motif (arabe ?) démultiplié à l'infini, comme on le trouve dans les palais orientaux.

J'ai lu qu'il avait comme maîtres Alain Platel et Anne Teresa de Keersmaeker ?!?!?!

 

 

 

 

PS: Commentaire provoquant.

Si vous avez aimé, laissez quelques mots pour me prouver que je n'ai pas bien regardé, parce que je culpabilise de n'avoir pas trouvé mon compte dans trois des quatre premiers spectacles, cette année.

Mais si ça continue, au prochain, je risque de tout péter!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 12:01

Disabled Theater

 

 

conception JÉRÔME BEL
THEATER HORA

 

 

Festival d'Avignon
du 09 au 10 et du 12 au 15 juillet 2012

 

 

Note personnelle: 3/5

 

 

 

 

 

 

disabled-theater.jpg

photo Disabled Theater, Lorraine dancing © Michael Bause

 

 

 

 

 

 

Je ne savais pas, en allant voir ce spectacle, que les 11 acteurs présents, suisses-allemands, atteints pour la plupart de trisomie 21, âgés de 18 à 51 ans, étaient des acteurs dans la vie, qu'ils présentent à travers l'Europe des pièces d'après Shakespeare, Conrad, Fellini.

Il nous est expliqué au fur et à mesure (grâce à la traductrice, sur scène) ce que Jérôme Bel a demandé aux acteurs.

Il leur a demandé de venir l'un après l'autre une minute devant le public. Ils s'assoient ensuite sur les chaises, face à nous pour le spectacle. Ils restent entre 15 et 30 secondes face à nous, avec plus ou moins de difficulté à nous fixer. L'un d'eux, l'air comique, doit être remercié par la traductrice pour aller s'assoir.

Il leur a demandé ensuite de se présenter au micro à l'avant-scène, noms, âge et profession. L'un d'eux, le même que précédemment, commence à parler de ce qui lui passe par la tête, en laissant cependant des temps de pose pour la traductrice.

Il leur a demandé de dire ce qu'ils avaient. Une ne sait pas, d'autres parlent de lenteur pour compter, pour dialoguer, d'autres parlent de trisomie 21.

Il leur a demandé de faire une chorégraphie sur la musique de leur choix. La première paraît spontanée, ensuite je commence à voir des imitations, certaines volontés de vouloir faire "comme". C'est alors les autres acteurs qui donnent toute l'énergie, sur leurs chaises, dansant presque autant, participant souvent physiquement à la musique. Beaucoup de choses se passent sur les chaises; des regards d'amoureux entre deux acteurs, des caresses pour se rassurer, pour s'encourager, de grands sourires, de grosses inquiétudes à la vue d'un danseur sans doute perdu, des regards paraissants agressifs envers le public. Pleins de sentiments, tout passe sur leurs visages et dans leurs corps.

Il leur a demandé ce qu'ils pensaient du spectacle. La première dit seulement: "spécial"! Une ne sait pas, d'autres parlent de leurs parents qui n'aiment pas cette présentation, un genre de "Freaks-shows", tout en disant qu'eux-mêmes trouvent cela bien. Un autre dit que ce n'est pas bien d'attendre au début avant d'entrer en scène.

On sent qu'ils aiment être sur scène, on aime les applaudir après chaque danse, et à la fin, quand on les connaît un peu mieux et que l'on est heureux de les voir nous regarder, de les voir sourire, heureux.

C'est un peu le bord d'un spectacle, est-ce une représentation ou une présentation. Il y a du voyeurisme (et de l'exhibitionnisme) comme dans tout spectacle, mais, n'est-ce pas trop, là, voyeuriste ?

La question reste en suspend. Par exemple, quand l'un dit ce qu'il a, il dit qu'il touche ses mains, ses pieds, qu'il met ses doigts dans sa bouche. Il le fait devant nous pour nous montrer, comme preuve. On le sent concentré, pendant ces instants plus rien n'existe que ses doigts qui frottent contre ses dents. J'ai l'impression d'être très proche, de comprendre dans ce geste ce qu'il est.
Je suis entré dans ce personnage. Mais ce n'est pas un personnage, c'est un être qui m'a donné simplement ce qui fait qu'il est différent, ce qui le fait souffrir.














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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 10:41

33 tours et quelques secondes


conception et mise en scène
LINA SANEH
et RABIH MROUÉ

 

 

 

Festival d'Avignon
du 08 au 10 et du 11 au 14 juillet 2012

 

 

 

 

 

Note personnelle: 1/5

 

 

 

 

 

 

33tours.jpg

photo de Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon


Ce qui marque d'abord, c'est le vide humain sur scène. Pas d'acteur, tout se passe par écrans interposés.
Un artiste se suicide dans le Liban de 2011, ce qui aurait provoqué la révolution arabe dans ce pays.
Ce qui est présenté, ce sont les messages suivant sa mort;  sur Facebook les commentaires sur le suicide, sur le répondeur du suicidé plusieurs messages d'une femme, sur son portable des sms d'une autre femme.

Je comprends toute la tristesse de ces différents messages. Alors que l'on voit se développer tout une polémique sur le suicide sur Facebook, les deux femmes par sms et sur répondeur continuent à vivre sans connaître la nouvelle.

Je ne sais pas si c'est voulu, mais cette tension n'aboutit pas vraiment, la tristesse des proches ne m'atteint pas physiquement (je la sais plutôt que je la ressens), la portée révolutionnaire n'est pas vraiment palpable non plus dans ces messages (il est plutôt question de jugements sociaux ou religieux sur le suicide).

A la fin, j'attends que quelqu'un apparaisse pour éventuellement sentir le besoin d'applaudir. Mais personne ne vient...
C'est peut-être cela la sensation de vide à la perte de quelqu'un de proche ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 10:39

 

 

 

 

Die Ringe Des Saturn (Les Anneaux de Saturne)
D'après le roman de W. G. Sebald

 

 

 

Mise en scène de Katie Mitchell
Schauspiel Köln

 

 

 

Festival d'Avignon
du 08 au 11 juillet 2012

 

 



Note personnelle: 1/5

 

 

 



katie-mitchell.jpg

photo de Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon

 

 

 

 

 

 

Premier spectacle vu à Avignon.
Quelques bonnes idées, entre autre une simplicité dans la mise en place de celles-ci.
Partant d'éléments simples; le récit de Sebald, alors cloué au lit, souvenirs d'une marche dans le Suffolk, à l'Est de l'Angleterre. Un film est projeté au mur, de Grant Gee, de cette Région, en alternance avec les images videos de Sebald sur son lit.
Les acteurs sont là, en noir, pour faire le son des films avec tous les accessoires déjà présents sur scène. Trois de ces acteurs lisent (en allemand) à tour de rôle le texte d'une façon froide, face au public, dans un micro. La traduction est projetée au mur du fond.
La principale activité des acteurs est de faire les bruitages, ce qui est périphérique, sans grande importance... Comme le film ou la video qui sont d'autres détails, et le fond de la scène où l'on voit Sebald en vrai sur son lit d'hôpital. Le piano, (improvisation de musique actuelle ?) n'est pas plus utile. Et puis, quel est le plus important, entre l'écoute du texte en allemand et sa lecture traduite sur le mur ? Ce texte est dit assez posément mais cependant trop rapidement pour le suivre intégralement dans la traduction. J'ai une vision globale, un peu floue de ce texte qui me paraît beau, proche de choses simples.

Mais je trouve que je passe trop de temps à lire ce texte, que je perds de ces petites choses (le film, les acteurs faisant physiquement le son, et même la placidité des acteurs disant le texte face à leur micro) qui font l'unité de ce spectacle.

 

 

 

 

 

 


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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 11:17

Fase
Four Movements to the Music of Steve Reich
ANNE TERESA DE KEERSMAEKER

avec Anne Teresa De Keersmaeker et Tale Dolven


Festival Avignon 2011

Cour du lycée Saint-Joseph

Lundi 25 juillet 2011
22h00


NOTE PERSONNELLE: 3/5

 

 

 

fase1.jpg

C'est la pièce historique de la chorégraphe.
Ca fait plaisir de retrouver la musique de Steve Reich, la danse qui correspond, souple, fluide, balancée, rythmée, mesurée, évolutive et toujours semblable. La musique se décale imperceptiblement, la danse aussi. Je retrouve aussi le jeu des ombres des deux danseuses qui se mêlent, c'est encore plus beau sur le fond des portes de la Cour du Lycée St Joseph.
C'est pièce est une date, je sens bien l'importance. J'y suis allé dans l'idée de trouver un rapport avec aujourd'hui, avec la danse, avec le théâtre, avec la création d'aujourd'hui. Mais c'est bien une pièce historique.

Anne Teresa De Keersmaeker dit: "de belles pièces comme ça, je n'en fais pas tous les ans!"
et "je ne pourrai pas les interpréter éternellement moi-même."

Ca justifie pleinement ce spectacle aujourd'hui, mais difficilement au Festival d'Avignon, festival tourné vers la création aujourd'hui. Je n'y trouve pas un air neuf comme dans "...du printemps" de Thierry Thieû Niang et Jean-Pierre Moulères, ou "Violet" de Meg Stuart.

 

 

 

 

 

 

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- Sous forme de notes courtes, garder en mémoire spectacles et expos, dans ma situation de spectateur et visiteur amateur.
Mes impressions notées sont toujours subjectives et influencées par mes préoccupations du moment, les commentaires sont des retours de sensations et non des analyses. C'est un exercice qui prolonge la vue  et permet de découvrir encore, après coup, en repensant à ce que j'ai vu, entendu. Ca ne se veut, en aucun cas,  une critique plus ou moins universelle. Je publie ici  pour les gens qui comme moi cherchent quelques retours d'expos ou de spectacles vus.

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