5 décembre 2007
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08:50
Film dur qui paraît long à
cause du poids posé sur Darling, jeune fille qui nous raconte le début de sa vie. Elle essaye de le faire avec humour. Ça marche plus ou moins bien, pris que l'on est par l'environnement
désastreux, la malchance, le drame, mais son adaptation exceptionnelle, sa manière de rester debout malgré tout, de garder la tête haute pour vivre encore.
On a du mal à comprendre comment elle survit. Mais, comme elle le raconte, comme elle prend les choses, avec légèreté, avec ouverture, même le couteau à la main, pour se défendre, hébétée, elle garde une conscience envers ses enfants, envers la vie.
Filmé comme un constat, Darling nous raconte cette histoire faisant partie d'elle, elle essaye de nous la raconter de façon à ce que son image soit propre. Tout est là, il lui arrive les pires trucs, mais ce qui importe est son image, à travers les évènements qui l'ont déformé, auxquels elle s'est adaptée.
Elle assume tout, son rêve de camionneur, ses rêves les plus plats (mais qui sont les siens).
Juste une petite réserve, pour l'utilisation (presque comme un tic) de la façon de parler de Marina Foïs, manière qui relativise ses mots dès l'apparition du son de sa voix, ce qui est presque trop dans ce film, ça en deviendrait redondant.
Une autre manière de raconter ce film serait de parler de sa forme, surprenante, à la fois réaliste et poétique, pas seulement dans la voie off de Marina Foïs, mais dans ce qui est montré. Je pense en particulier à l'enfant qui marche ou danse sur le bord de cette route de campagne où passent sans cesse des camions énormes. D'autres scènes sont marquantes, l'ensemble baigne dans une atmosphère brumeuse (pas uniquement au sens propre) qui atténue le cauchemar.
On a du mal à comprendre comment elle survit. Mais, comme elle le raconte, comme elle prend les choses, avec légèreté, avec ouverture, même le couteau à la main, pour se défendre, hébétée, elle garde une conscience envers ses enfants, envers la vie.
Filmé comme un constat, Darling nous raconte cette histoire faisant partie d'elle, elle essaye de nous la raconter de façon à ce que son image soit propre. Tout est là, il lui arrive les pires trucs, mais ce qui importe est son image, à travers les évènements qui l'ont déformé, auxquels elle s'est adaptée.
Elle assume tout, son rêve de camionneur, ses rêves les plus plats (mais qui sont les siens).
Juste une petite réserve, pour l'utilisation (presque comme un tic) de la façon de parler de Marina Foïs, manière qui relativise ses mots dès l'apparition du son de sa voix, ce qui est presque trop dans ce film, ça en deviendrait redondant.
Une autre manière de raconter ce film serait de parler de sa forme, surprenante, à la fois réaliste et poétique, pas seulement dans la voie off de Marina Foïs, mais dans ce qui est montré. Je pense en particulier à l'enfant qui marche ou danse sur le bord de cette route de campagne où passent sans cesse des camions énormes. D'autres scènes sont marquantes, l'ensemble baigne dans une atmosphère brumeuse (pas uniquement au sens propre) qui atténue le cauchemar.