La journaliste se trouve devant le bâtiment et décrit ce qu'elle voit, puis détaille les premiers éléments donnés par les pompiers et les responsables des secours.
Elle parle normalement, sans affectation, mais on sent poindre comme une détresse, une horreur. Elle veut raconter simplement, avec des mots, rendre compte, rester distante. Elle est au bord de s'écrouler mais garde le contrôle jusqu'au bout. Un rien fait comprendre ce qu'elle voit, un désastre encore chaud, en feu, indescriptible. Les auditeurs peuvent imaginer visuellement, ayant souvent vu de ces images à la télé. Là, on imagine un peu ce qu'est de l'avoir sous les yeux, à quelques mètres.
* Je n'ai pas retenu son nom, bien sûr, j'étais en voiture et n'ai réalisé qu'après coup ce qu'elle avait fait passer de ses sensations.