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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 09:12

 

 

 

Trois parties au Musée de Sérignan :

 

 

 

 

 

 

-Nouvelle mise en place de la collection du musée
09 février 2013 au 15 janvier 2014

 

-«  Alerte météo3  » diplômés 2012 des écoles d'art du Languedoc-Roussillon

18 novembre 2012 au 24 février 2013

 

-«  Une appropriation de la nature  »

Expo Guillaume Leblon
18 novembre 2012 au 24 février 2013

 

 

 

 

 

 

Note personnelle : 4/5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la collection  :




2013-02-16-006.jpg

Belle pièce de Daniel Dezeuze de 1970, de quatre mètre sur quatre, appuyée au mur, avec trois niveaux de lecture, le quadrillage simple, pur, toujours pareil, toujours différent, son ombre déformant un peu plus, et son reflet, faisant des vagues


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-008.jpgJe ne connaissais pas Serge Fauchier, cette peinture est imposante dans un format pourtant moyen (190x180cm). J'aime bien l'utilisation sobre des couleurs, les formes tracées comme dans un geste, comme un signe par dessus l'autre, ces traits vifs, décidés, dans et hors de ce presque-carré, et cet équilibre des formes


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-010.jpgVincent Bioulès, pièce de 1974-1975, comme en hommage à la peinture américaine de l'époque, façon support-surface puisque les différentes surfaces sont délimitées par «  réserve  » d'adhésifs, la couleur a bavé en bordure. C'est comme une simple démonstration qui aboutie à une œuvre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-012.jpgBertrand Lavier nous montre là, sous forme de jeu, ce que serait l'oeuvre, située entre ces deux couleurs au même nom «  Bleu de France  »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-014.jpgBon exemple de photographie de Stéphane couturier, comment voir dans un mur de chantier un quadrillage de matières, de formes, de couleurs. Voici un rectangle plein de vie, dynamique, une beauté abstraite alors que l'on voit très bien de quoi il s'agit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-016.jpgJ'ai retenu cette impression numérique de Franck Breuer, répétition tremblante de pastille, couchers de soleils, représentation de paysage ou non

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-021.jpg2013-02-16-020.jpgBernard Pagès a côte à côte deux sortes d'empreintes, une à l'encre sans préciser ce qu'elle est, et l'autre à l'argile rouge, de grillage simple torsion



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  Alerte Météo 3  »  :




2013-02-16-023.jpgXiang Zhang a mis au sol 6 pierres recouvertes en partie de paraffine et de chocolat. Reste une partie de pierre vierge, comme une sucette, comme un baronnet de glace. L'impression principale vient du contraste entre cette partie rêche et la douceur enveloppante du chocolat



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-025.jpgMargaux Szymkowicz a fait un «  terril  » de charbon avec des confettis. Une vitre posée au milieu de celui-ci et rabattue contre le mur laisse apparaître comme l'intérieur de ce tas
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Elle a aussi profité d'une photo de cheval pris à la fois de dos et de côté pour modeler l'impression et en faire un volume dans un accrochage périlleux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guillaume Leblon «  Une appropriation de la nature  »  :

 





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On arrive dans un espace pur, le sol recouvert de cartons clairs, ce qui donne une atmosphère calfeutrée. Dans le grand espace, il y a trois pièces noires au sol, des plaques épaisses posées les unes sur les autres, ou roulées au sol. Pour la matière, noire, on hésite entre caoutchouc, terre brute, terre cuite, ou autre matière moins définissable. C'est en fait de la céramique cuite. Les formes sont pourtant si molles, ployant sous leur propre poids qu'on les diraient encore vivantes, encore en cours d'affaissement. Ils sont nommés  : «  Grand chariot, Grand chariot écrasé, Grande roue  ».

 

 

 

 

 

 

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Il y a aussi deux séries de dessins, d'empreintes, de traces de matières rectangulaires (et triangulaires)  superposées nommés  : «  Joséphine, Nicole, Béatrice  ». Il y a aussi, à chaque extrémité de la salle, un banc en bois, l'assise recouverte de cuir, et sur un socle de «  petits objets sommaires  », comme des pièces de plomberie, des vestiges d'un autre temps, en plâtre ou en céramique blanche.












2013-02-16-045.jpg

Le sol de la pièce du bas est recouverte de plâtre, il faut y entrer avec des chaussons. L'espace est coupé par un paravent de plastique blanc opaque maintenu par des tiges fixées au sol par des tas de plâtre. Ça s'appelle  : «  Après les dunes  ». Sous ce paravent passe une sorte de tapis (couverture, sable et peinture) appelé «  Catalogue  ».
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-046.jpg2013-02-16-059.jpgDeux plaques de contreplaqué, à deux bouts de la pièce, tiennent le long du mur, la partie dans l'angle faisant un arrondi, l'un avec au sol comme une traînée de sable de mousse et de tissu, l'autre avec au sol une corde et un dépôt organique.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-056.jpgAu fond une mousse de matelas, usée, grattée est incrustée dans le plâtre du sol.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-061.jpgUn autre tapis (couverture et peinture) a cette fois deux morceaux de jambes qui s'élancent, comme pour sauter. Ils semblent être en terre modelée mais sont aussi en céramique.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-060.jpgIl y a trois sortes de nids fermés en lamelles de cuivre contenants on ne sait quoi, cela sur des socles on ne peut plus improvisés.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-047.jpgVestiaire, meuble métallique rouillé, la porte fermée avec de l'argile, avec à son pied un peu de mousse naturelle séchée.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-02-16-054.jpgTrois grands papiers froissés-défroissés avec une ou deux couleurs en aplat, du bleu et de la couleur «  terre  » au pastel sec.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et enfin, la pièce appelée «  figures  », des barres de fer le long du mur, avec accrochés au dessus un fil de fer et à côté une forme vague pouvant faire penser à un visage, à un masque. C'est de la plastiline qui a été déposée sur le sable d'une plage et qui a gardé tout ce qui lui est resté collé, entre autre des morceaux de coquillages, de moules.

 

 

 

 

 

 

 

Autant les pièces du haut, dans une salle d'expo propre fait que les céramiques noires, au sol, sont très présentes, autant la pièce du bas, plus simple, et avec son sol recouvert de plâtre, laisse les œuvres plus solitaires, plus à l'abandon.
Malgré le travail sur le sol, les œuvres ne font pas «  installation  », elles sont suffisamment séparées pour vivre en dehors de leurs voisines.
Je me demande parfois quel peut être leur statut. Ça peut être des objets créés puis abandonnés au temps qui passe, ça peut être des objets trouvés et juste mis en place ici. Une des plus intrigante est «  Figures  », quel peut être le rapport entre ces barres de fer au sol avec ce fil de fer au mur à côté de cette masse plus ou moins sans forme recouvert de coquillage et de sable, et ce nom Figures  ? La construction est-elle plus intellectuelle, on est pourtant bien dans du visuel, dans de la matière  ?
Je pense à ce que fait Gabriel Orozco qui montre ainsi des objets (pas le même genre d'objets) en laissant planer une interrogation sur leurs statuts.
Je pense aussi au photographe Jean-Luc Moulène qui fait aussi des objets (très différents de ceux de Guillaume Leblon) qui ont une présence particulière, qui semblent ne pas imposer de vision mais qui donnent une direction de l'oeuvre qui serait entre ready-made, installation, sculpture, objet trouvé retravaillé ou non, entre idée et matière brute.
Je pense que c'est une exposition qui peut mûrir dans le souvenir, des éléments revenants en tête et prenant de l'importance par cela. Bien sûr, les pièces en céramiques noires posées sur du carton dominent l'exposition. Mais plus tard, le souvenir sera peut-être plus fort de cette mousse de matelas qui semble posée là comme par erreur.

 

 

 

 

 

 

 

 


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- Sous forme de notes courtes, garder en mémoire spectacles et expos, dans ma situation de spectateur et visiteur amateur.
Mes impressions notées sont toujours subjectives et influencées par mes préoccupations du moment, les commentaires sont des retours de sensations et non des analyses. C'est un exercice qui prolonge la vue  et permet de découvrir encore, après coup, en repensant à ce que j'ai vu, entendu. Ca ne se veut, en aucun cas,  une critique plus ou moins universelle. Je publie ici  pour les gens qui comme moi cherchent quelques retours d'expos ou de spectacles vus.

La "note personnelle" est là pour situer rapidement l'intérêt de l'article concerné.

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