22 août 2009
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11:34
Au centre photographique de Lectoure
du 18 juillet au 23 août 2009
Sarkis :
Une video dans un cagibi, on entend des chiens aboyer au loin, se répondre. La video en zoomant, montre un chien, couché, comme on pourrait en filmer partout à Istanbul (et ailleurs). Film court (2'30"), en boucle, peut être une image première de la ville.
Il nous montre des photos prises dans l'appartement d'un parent décédé, présence-absence, chaque photo est encadré d'une phrase (de Gilles Deleuze, tirée d'une postface du Bartleby de Melville) en néon :
"Une lumière blanche livide"
"A la limite du silence"
"Léger retrait de la parole"
Odessa :
collectif photo, a invité des écrivains pour mettre en relation textes et photos à partir d'un abécédaire.
Un exemple de texte :
Quand il se tourne vers moi
je constate que mon seul et unique amour
a changé de mains
de pieds
de cheveux
de visage
de taille
de couleur
d'âge
de sexe
c'est fou comme on oublie vite
les manières bizarres
dont le temps s'empare de nos existences
et les bouleverse.
Alain Fidon :
Il a commencé en photographiant les animaux morts au bord des routes. Il a fait aussi des photos de sa femme nue. Tout cela en 1974/75, il expose sous le titre "nus et petites morts". Il arrête la photo en 1977 voyant qu'il se répétait. En 2002, il reprend ses tirages, il découpe et sélectionne sans hiérarchie apparente pour faire des montages improbables.
L'exposition présente montre l'ensemble de ses travaux, ce qui est très intéressant. J'ai aimé particulièrement les poissons dans leur environnement.
Il fait, aujourd'hui, des cadrages sur des carlingues d'avions, pour le simple jeu des couleurs et des formes, pour les reflets déformants.
du 18 juillet au 23 août 2009
Sarkis :
Une video dans un cagibi, on entend des chiens aboyer au loin, se répondre. La video en zoomant, montre un chien, couché, comme on pourrait en filmer partout à Istanbul (et ailleurs). Film court (2'30"), en boucle, peut être une image première de la ville.
Il nous montre des photos prises dans l'appartement d'un parent décédé, présence-absence, chaque photo est encadré d'une phrase (de Gilles Deleuze, tirée d'une postface du Bartleby de Melville) en néon :
"Une lumière blanche livide"
"A la limite du silence"
"Léger retrait de la parole"
Odessa :
collectif photo, a invité des écrivains pour mettre en relation textes et photos à partir d'un abécédaire.
Un exemple de texte :
Quand il se tourne vers moi
je constate que mon seul et unique amour
a changé de mains
de pieds
de cheveux
de visage
de taille
de couleur
d'âge
de sexe
c'est fou comme on oublie vite
les manières bizarres
dont le temps s'empare de nos existences
et les bouleverse.
Alain Fidon :
Il a commencé en photographiant les animaux morts au bord des routes. Il a fait aussi des photos de sa femme nue. Tout cela en 1974/75, il expose sous le titre "nus et petites morts". Il arrête la photo en 1977 voyant qu'il se répétait. En 2002, il reprend ses tirages, il découpe et sélectionne sans hiérarchie apparente pour faire des montages improbables.
L'exposition présente montre l'ensemble de ses travaux, ce qui est très intéressant. J'ai aimé particulièrement les poissons dans leur environnement.
Il fait, aujourd'hui, des cadrages sur des carlingues d'avions, pour le simple jeu des couleurs et des formes, pour les reflets déformants.