22 juin 2009
1
22
/06
/juin
/2009
08:57
Festival montpellier-danse
au studio Bagouet des Ursulines
le vendredi 19 juin 2009
photo tirée du site montpellier-danse
Pièce de mélange, entre traditionnel et contemporain.
Une mise en place sobre dans l'espace des Ursulines, trois grandes mousses font office de canapé, de lits.
Quatre femmes, habillées pour l'intérieur, plus ou moins rondes, s'étalent sur ces canapés-lits, le temps s'étire.
Ces femmes ont une présence très forte, femmes-bouddha, leurs visages finit par captiver. Elles se mettent à faire des mouvements, des choses de souplesse surprenante, à leur manière unique.
Et puis, bizarement, s'imbrique dans ce monde quelques mouvements saccadés, gestes "non contrôlés" faisant allusion à une certaine danse contemporaine poussiéreuse ?!
Les chants vont remettre en place le monde de ces femmes, dense, entre retenue et défoulement, prière, humour. Ces chants sont le miel du spectacle, un don.
Après avoir entendu "La tribune des critiques" sur le site de "montpellierdanse" au sujet de ce spectacle, je me demande ce qu'apporte la présence de la chorégraphe parmi ces chanteuses-danseuses (c'est une question, pas une affirmation négative) ? On voit que sa présence est décalée, elle essaye de s'intégrer ou d'être un peu transparente ou de ressembler au trois autres mais, n'est-elle pas là pour entrainer, aider ces femmes à être naturelles, elles-mêmes devant le public ? C'est quand même elle, Bouchra Ouizguen, le moteur. Peut-être était-ce une obligation dans la réalisation pratique ?