28 juin 2009
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Découvert sur le site "Paris-Arts"
Voir l'interview : www.paris-art.com/art/a_interviews/d_interview/David-Rosenfeld-767.html
son site : http://www.david-rosenfeld.com/
photo tirée du site Paris-Art
Ma curiosité est la même après avoir vu ces portraits sur le net, avec un catalogue maintenant dans les mains, le mystère est entier avec ces photos.
J'aurais envie de voir davantage les défauts, les décalages par rapport à la "photographie classique". Est-ce que ces images sont toutes floues, où est placé le point de netteté, dans le vide entre le photographe et le modèle, à fleur du visage ?
La matière photographique doit entrer en jeu, mais de quelle façon ?
Le plus marquant dans ces photos est d'abord leur verticalité perturbée, la répétition du même visage, mais aussi la transparence du regard, le vide qui semble bien être là pour amener au devant autre chose, quelque chose de moins visible.
J'y retrouve une familiarité avec mes préoccupations : penser que de rien vient une idée; laisser venir l'ennui puisque c'est au-delà que se trouve l'étincelle; dans la répétition s'élimine le superflu, l'anecdote, l'éparpillement, et là se trouve l'inconnu, la profondeur, l'essence.
Évidemment, les plus réussies sont les dernières, pour leur sobriété plastique, le resserrement de leur propos qui semble toujours plus clair. Si je devais en posséder une, ça pourrait être n'importe laquelle sur son site à l'exception de deux ou trois, ce serait, pour en choisir une " Les Altesses n°4". Il reste cette question, qu'y a-t-il depuis 2007, dernière date photographique sur le site, faut-il deux ans pour digérer ces photographies, pour les montrer ?
L'évolution même me semble intéressante, en dix ans : toujours plus resserré, toujours plus vide, toujours plus dense.
Voir l'interview : www.paris-art.com/art/a_interviews/d_interview/David-Rosenfeld-767.html
son site : http://www.david-rosenfeld.com/
photo tirée du site Paris-Art
Ma curiosité est la même après avoir vu ces portraits sur le net, avec un catalogue maintenant dans les mains, le mystère est entier avec ces photos.
J'aurais envie de voir davantage les défauts, les décalages par rapport à la "photographie classique". Est-ce que ces images sont toutes floues, où est placé le point de netteté, dans le vide entre le photographe et le modèle, à fleur du visage ?
La matière photographique doit entrer en jeu, mais de quelle façon ?
Le plus marquant dans ces photos est d'abord leur verticalité perturbée, la répétition du même visage, mais aussi la transparence du regard, le vide qui semble bien être là pour amener au devant autre chose, quelque chose de moins visible.
J'y retrouve une familiarité avec mes préoccupations : penser que de rien vient une idée; laisser venir l'ennui puisque c'est au-delà que se trouve l'étincelle; dans la répétition s'élimine le superflu, l'anecdote, l'éparpillement, et là se trouve l'inconnu, la profondeur, l'essence.
Évidemment, les plus réussies sont les dernières, pour leur sobriété plastique, le resserrement de leur propos qui semble toujours plus clair. Si je devais en posséder une, ça pourrait être n'importe laquelle sur son site à l'exception de deux ou trois, ce serait, pour en choisir une " Les Altesses n°4". Il reste cette question, qu'y a-t-il depuis 2007, dernière date photographique sur le site, faut-il deux ans pour digérer ces photographies, pour les montrer ?
L'évolution même me semble intéressante, en dix ans : toujours plus resserré, toujours plus vide, toujours plus dense.