The Inkomati (Dis)cord
Boyzie Cekwana & Panaibra G. Canda
le jeudi 26 juin 2013
au théâtre de La Vignette
1ère en France
note personnelle : 3/5
Dans une mise en scène très simple, quatre acteurs-danseurs nous font entrer en Afrique du Sud et dans un événement particulier, un pacte de non-agression de pays
frontaliers. La violence est là, en négatif par cet accord, aussi parce qu'une des danseuses n'a plus de jambe, par ces masques portés, feuilles A4 troués par deux losanges pour les
yeux.
Un acteur fait un discours, un texte abstrait, poétique, très beau, sur la situation de l'humain, de sa perte, de sa
force. Un discours qui pourrait être en parallèle à un autre, plus tard, qui est l'enregistrement de celui du pacte de non-agression. Sur ce dernier, un danseur va faire des mouvements de danse
plutôt ironiques, énervés, presque hystérique.
Sans être innovant, tout est bien utilisé, de l'espace de la scène vide, à la lumière (très belle), aux costumes
(rangers ou chaussures cirées, chaussettes de golf, vêtments plus ou moins militaires, casquettes ou casque de chantier). Les danseurs font face à nous, leur présence est déjà prenante. Une danse
entre un homme et cette femme sans jambe est entre volonté de soumettre, enlacement, soutien. Tout va dans le bon sens, presque trop clairement. Le texte assez obscur du début me reste en
mémoire.