19 août 2007
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15:09
Uncertain States of America
l'art américain du 3ème millénaire
Au musée de sérignan
du 23 juin au 23 septembre 2007
Exposition qui a déjà tourné dans cinq ou six lieux dans le monde.
40 Artistes nés entre 1979 et 1983.
Avec de jeunes artistes et une expo démontable-remontable, pas évident d'apporter un air nouveau au niveau visuel. A part une installation complète sans surprise à base de requins, de neige, boule en verre, néons faisant un ensemble kitch, bof,
- un projecteur video dirigé vers le sol donnant une image presque invisible dans la clarté de la pièce, des formes indéfinies se déplaçent lentement, bof,
- un porte-manteau (d'Annah Greely) minutieusement travaillé en os et monté à la résine Epoxy (transparente) sur lequel repose une perruque et un bob en papier, drôle d'objet commun placé dans un passage, à côté duquel l'on peut passer sans le voir, troublant si l'on s'y arrête,
- un morceau d'aluminium (Adam Putman) posé en biais sur un morceau de bois, le long d'une plinthe dans un couloir et éclairé par un spot donne une figure en triangle au mur, ou même un escalier. Discret et presque insignifiant.
Les autres pièces qui m'ont encore marqué sont des videos dont celle du même artiste, Adam Putman, d'une prise fixe d'un couloir noir avec une raie de lumière au sol venant sans doute du dessous d'une porte hors champ, cette raie vibrante étant la seul animation de cette video qui dure quand-même au moins quinze minutes.
La video de Mika Rottenberg, montre des travailleuses dans différents ateliers en train de manipuler de la pâte à pain. L'image est assez sombre, pas très lisible, les femmes font un travail patient, la pâte est mise par blocs sous vide. Et puis la pâte devient plus encombrante, les femmes en font un boudin continu. L'atmosphère est curieuse, tout est faux, les ateliers reliés entre eux, la pâte tombe par des ouvertures, il y a un rythme comme de travail à la chaîne.
La video de Aïda Ruilova, scène de spiritisme, les mains des personnages au-dessus d'une table, les visages surexposés, brûlés.
La video d'Aaron Young, agression par le son, l'image bascule. En fait, la caméra est poussée du pied dans des escaliers et plus loin. A chaque coup, la caméra crie, hurle, et cherche la mise au point comme une respiration.
La video de Clara Liden, images de cette artiste performeuse qui investit le métro en faisant n'importe quoi comme enlever son jean, faire des roulades, passer au-dessus des sièges, sauter en courant, sous les regards un peu apeurés des voyageurs. Le tout avec le son d'un fou qui cri sur une batterie et quelques accords de trompette. Déjanté, ça a un côté charmant et frais, une partie de rigolade dans un lieu si sérieux et peu enclin à des enfantillages et à une joie de vivre.
La video de Matthew Day Jackson, montre une femme (la mère de l'artiste, d'origine indienne d'Amérique) qui chante des incantations à la nature, ou frappe sur un tam-tam en tournant sur elle-même.
Quelques videos sont installées dans l'espace comme on peut le voir sur les photos, mais treize passent dans la salle de projection. Gros inconvénient pour tout voir et surtout pour éventuellement en revoir une en particulier !
l'art américain du 3ème millénaire
Au musée de sérignan
du 23 juin au 23 septembre 2007
Exposition qui a déjà tourné dans cinq ou six lieux dans le monde.
40 Artistes nés entre 1979 et 1983.
Avec de jeunes artistes et une expo démontable-remontable, pas évident d'apporter un air nouveau au niveau visuel. A part une installation complète sans surprise à base de requins, de neige, boule en verre, néons faisant un ensemble kitch, bof,
- un projecteur video dirigé vers le sol donnant une image presque invisible dans la clarté de la pièce, des formes indéfinies se déplaçent lentement, bof,
- un porte-manteau (d'Annah Greely) minutieusement travaillé en os et monté à la résine Epoxy (transparente) sur lequel repose une perruque et un bob en papier, drôle d'objet commun placé dans un passage, à côté duquel l'on peut passer sans le voir, troublant si l'on s'y arrête,
- un morceau d'aluminium (Adam Putman) posé en biais sur un morceau de bois, le long d'une plinthe dans un couloir et éclairé par un spot donne une figure en triangle au mur, ou même un escalier. Discret et presque insignifiant.
Les autres pièces qui m'ont encore marqué sont des videos dont celle du même artiste, Adam Putman, d'une prise fixe d'un couloir noir avec une raie de lumière au sol venant sans doute du dessous d'une porte hors champ, cette raie vibrante étant la seul animation de cette video qui dure quand-même au moins quinze minutes.
La video de Mika Rottenberg, montre des travailleuses dans différents ateliers en train de manipuler de la pâte à pain. L'image est assez sombre, pas très lisible, les femmes font un travail patient, la pâte est mise par blocs sous vide. Et puis la pâte devient plus encombrante, les femmes en font un boudin continu. L'atmosphère est curieuse, tout est faux, les ateliers reliés entre eux, la pâte tombe par des ouvertures, il y a un rythme comme de travail à la chaîne.
La video de Aïda Ruilova, scène de spiritisme, les mains des personnages au-dessus d'une table, les visages surexposés, brûlés.
La video d'Aaron Young, agression par le son, l'image bascule. En fait, la caméra est poussée du pied dans des escaliers et plus loin. A chaque coup, la caméra crie, hurle, et cherche la mise au point comme une respiration.
La video de Clara Liden, images de cette artiste performeuse qui investit le métro en faisant n'importe quoi comme enlever son jean, faire des roulades, passer au-dessus des sièges, sauter en courant, sous les regards un peu apeurés des voyageurs. Le tout avec le son d'un fou qui cri sur une batterie et quelques accords de trompette. Déjanté, ça a un côté charmant et frais, une partie de rigolade dans un lieu si sérieux et peu enclin à des enfantillages et à une joie de vivre.
La video de Matthew Day Jackson, montre une femme (la mère de l'artiste, d'origine indienne d'Amérique) qui chante des incantations à la nature, ou frappe sur un tam-tam en tournant sur elle-même.
Quelques videos sont installées dans l'espace comme on peut le voir sur les photos, mais treize passent dans la salle de projection. Gros inconvénient pour tout voir et surtout pour éventuellement en revoir une en particulier !