15 août 2007
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17:01
Du 29 juin au 26 août 2007
Exposition sans lien (sauf que tous les artistes ont créé une oeuvre in situ pour la ligne B du métro de Toulouse). Pas trop enthousiasmant !
Reste à piocher ce qui nous intéresse.
Jean-Pierre Bertrand, quatre pièces de 2007, un ensemble sur chaque mur d'une salle, nommé, par exemple, "Trois plus quatre sur quatre plus trois en sept".
Pièces faites en papier sel-papier miel/acrylique rouge.
Michel Verjux, avec deux projecteurs, met en visibilité des morceaux d'architecture, des bouts d'espace.
Sophie Calle a installé deux photos au sol, comme deux gisants, nommées : Les tombes, Mother, Father, 1990.
Et surtout, la pièce où sont installées trois ou quatre tableaux de Roman Opalka et sa voix répétitive, lancinante, qui énumère les nombres qu'il est en train de peindre sur toile. L'espace est le même que pour tous, un carré avec deux grandes ouvertures, mais se retrouver là, pris dans cette voix, avec ces tableaux, symboles du temps, de la folie assumée jusqu'au vertige, de la patience minutieuse sans but autre que la méditation, comme marcher peut-être, quelque chose d'absolu qui rapproche et qui éloigne de la mort puisque c'est décidé il faut poursuivre jusqu'à la fin mais il y a le temps de peindre encore beaucoup de nombres...
Exposition sans lien (sauf que tous les artistes ont créé une oeuvre in situ pour la ligne B du métro de Toulouse). Pas trop enthousiasmant !
Reste à piocher ce qui nous intéresse.
Jean-Pierre Bertrand, quatre pièces de 2007, un ensemble sur chaque mur d'une salle, nommé, par exemple, "Trois plus quatre sur quatre plus trois en sept".
Pièces faites en papier sel-papier miel/acrylique rouge.
Michel Verjux, avec deux projecteurs, met en visibilité des morceaux d'architecture, des bouts d'espace.
Sophie Calle a installé deux photos au sol, comme deux gisants, nommées : Les tombes, Mother, Father, 1990.
Et surtout, la pièce où sont installées trois ou quatre tableaux de Roman Opalka et sa voix répétitive, lancinante, qui énumère les nombres qu'il est en train de peindre sur toile. L'espace est le même que pour tous, un carré avec deux grandes ouvertures, mais se retrouver là, pris dans cette voix, avec ces tableaux, symboles du temps, de la folie assumée jusqu'au vertige, de la patience minutieuse sans but autre que la méditation, comme marcher peut-être, quelque chose d'absolu qui rapproche et qui éloigne de la mort puisque c'est décidé il faut poursuivre jusqu'à la fin mais il y a le temps de peindre encore beaucoup de nombres...