le 06 février 2013
Dans le cadre des « Domaines » de la saison MonpellierDanse
Ici, trois spectacles, les 6, 12 et13 février
au studio Bagouet, Agora
Note personnelle : 4/5
Présent seul sur scène, Ivo Dimchev a choisi dans une liste de 100 sujets, objets ou personnes auxquels il se sent attaché.
Avec une boîte à rythme, un chat en porcelaine blanche, une peinture ringarde et deux perruques, il développe des
pensées folles sur le fait d'être notre mère, sur le sang qui est sur nos visages, sur l'art, à savoir si ce qu'il est fait est de la danse ou de la chanson ou autre chose, sur la beauté réelle,
feinte. Il est présent, physiquement, plein d'énergie, se donnant avec tous ses muscles, tendu, souvent face à nous, nous parlant, se montrant pour nous. C'est une bête de scène, qui se raconte
physiquement, bloqué sur un mot qu'il répète de façon absurde, ce qu'il fait aussi d'un geste, d'un souffle répété jusqu'à son point de rupture. La musique de sa boîte à rythme déclenche chez lui
une excitation immédiate de tout le corps pour danser. Puis il nous montre quelques photos d'amis, d'amours, tout est humain, là.
Tout est écrit puisque tout est surtitré en direct, ce qui est surprenant du fait de cette performance et du fait du
cadre des « Domaines », d'expériences en cours.
En tout cas, c'est un personnage attachant, et un spectacle sur la présence sur scène on ne peut plus direct,
immédiat.
Je suis enchanté qu'il reste deux « Domaines » à suivre avec lui.