5 août 2008
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12:43
Création
Avignon 2008
au gymnase du lycée Aubanel
les 19 20 21 22 24 25 juillet
© Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon
A la fin du spectacle, tout le monde debout semble participer à l'hystérie positive à la suite du "chaos" infligé à la scène par un seul homme, l'acteur et auteur. Les critiques vont également dans ce sens. Pour cela, je me décide à écrire un mot.
La première partie du spectacle est on ne peut plus plate formellement : un acteur vit une situation qui raconte son histoire. Situé dans sa chambre, il parle au téléphone, ou seul, il écrit aussi. Des images vidéos dédoublant l'acteur dans l'espace scénique illustrent quelques sentiments.
Spectacle sans envergure, la mise en scène banale, il ne se passe pas grand chose, mais trop pour y chercher une volonté de non mise en scène, avec en plus la vidéo utilisée comme un simple objet d'illustration (et en plus de façon hyperréaliste).
La seconde partie où plus aucun mot ne sera prononcé n'est qu'un délire complet (sous le prétexte quand-même d'une conséquence de l'histoire précédemment racontée, qui en serait le rêve, l'espoir, la folie). Le personnage dépli le décor comme un paravent, déchire, jette de la peinture partout, la fait couler sur lui-même, devient un personnage fantasmagorique, s'y croit faisant du "dripping" à la pollock, se prenant pour Picasso filmé par Henry-George Clouzot.
Son délire est trop (daté ?!) convenu, justifié par l'histoire précédente, bien contenu, bien maîtrisé, ne sortant pas de son rôle, encore une fois, illustratif.
Enfin, bon. Je ne suis pas trop rentré dans le truc, même si j'ai suivi l'histoire au début, j'ai vite décroché à cause de la platitude pour raconter une histoire.
Avignon 2008
au gymnase du lycée Aubanel
les 19 20 21 22 24 25 juillet
© Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon
A la fin du spectacle, tout le monde debout semble participer à l'hystérie positive à la suite du "chaos" infligé à la scène par un seul homme, l'acteur et auteur. Les critiques vont également dans ce sens. Pour cela, je me décide à écrire un mot.
La première partie du spectacle est on ne peut plus plate formellement : un acteur vit une situation qui raconte son histoire. Situé dans sa chambre, il parle au téléphone, ou seul, il écrit aussi. Des images vidéos dédoublant l'acteur dans l'espace scénique illustrent quelques sentiments.
Spectacle sans envergure, la mise en scène banale, il ne se passe pas grand chose, mais trop pour y chercher une volonté de non mise en scène, avec en plus la vidéo utilisée comme un simple objet d'illustration (et en plus de façon hyperréaliste).
La seconde partie où plus aucun mot ne sera prononcé n'est qu'un délire complet (sous le prétexte quand-même d'une conséquence de l'histoire précédemment racontée, qui en serait le rêve, l'espoir, la folie). Le personnage dépli le décor comme un paravent, déchire, jette de la peinture partout, la fait couler sur lui-même, devient un personnage fantasmagorique, s'y croit faisant du "dripping" à la pollock, se prenant pour Picasso filmé par Henry-George Clouzot.
Son délire est trop (daté ?!) convenu, justifié par l'histoire précédente, bien contenu, bien maîtrisé, ne sortant pas de son rôle, encore une fois, illustratif.
Enfin, bon. Je ne suis pas trop rentré dans le truc, même si j'ai suivi l'histoire au début, j'ai vite décroché à cause de la platitude pour raconter une histoire.