4 février 2008
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09:20
montpellierdanse08
le 29 janvier 2008
au Studio Bagouet / Les Ursulines
Denis Mariotte et Renaud Golo
Suite
Un acteur ou plutôt un personnage est sur scène, face au public,debout, immobile. C'est le silence.
Un morceau de plaque de mur tombe sur le plateau, pas loin de ce personnage.
Puis tombent des morceaux de bois, de la poussière de gravats et des choses plus ou moins identifiées dans un bruit d'enfer, de façon rythmée ou dérythmée.
Même le briquet que sort le personnage tombe, même la cigarette portée à ses lèvres tombe. Une guirlande de lumière tombe du plafond et pend devant la scène.
Je ne sais plus s'il y a une fin mais tout est là, le temps passe, les choses arrivent, nous tombent dessus, on est là jusqu'au bout.
photo : site montpellierdanse08
Quelqu'un, visiblement
Il est aussi question de temps dans la seconde pièce, de présence scénique, de rythmes. Dans le noir complet, longtemps, face à la scène vide à part un ou deux spots au sol et un homme allongé sur le ventre que nous avons vu en entrant. Et puis tout s'éclaire brusquement, intensément, moins d'une seconde pour nous faire découvrir une présence différente, pour replonger dans le noir. Un texte est projeté au fond, hésitant, clair puis indiférent, des images de jeu d'instruments sont projetées, piano, guitarre, en même temps que leur son. A un instant apparaissent six personnages collés entre eux, habillés pareils, de dos contre le fond du plateau, immobiles. Une autre apparition, une quantité d'objets sont répartis sur scène, on se demande comment ça a été possible en si peu de temps, d'autant qu'ils ont disparu l'instant d'après. Ces espaces de clarté laissés dans le noir sont photographiques, immobiles, comme des chocs, des flashs. Que reste-t-il de la scène avec ces sons enregistrés, ces images enregistrées, ce texte non dit mais projeté, ce présent immobile mais changeant ?
Des apparitions, des rythmes de visibilité, du temps de vide dans le noir. Rien puis quelque chose, quelqu'un, noir.
le 29 janvier 2008
au Studio Bagouet / Les Ursulines
Denis Mariotte et Renaud Golo
Suite
Un acteur ou plutôt un personnage est sur scène, face au public,debout, immobile. C'est le silence.
Un morceau de plaque de mur tombe sur le plateau, pas loin de ce personnage.
Puis tombent des morceaux de bois, de la poussière de gravats et des choses plus ou moins identifiées dans un bruit d'enfer, de façon rythmée ou dérythmée.
Même le briquet que sort le personnage tombe, même la cigarette portée à ses lèvres tombe. Une guirlande de lumière tombe du plafond et pend devant la scène.
Je ne sais plus s'il y a une fin mais tout est là, le temps passe, les choses arrivent, nous tombent dessus, on est là jusqu'au bout.
photo : site montpellierdanse08
Quelqu'un, visiblement
Il est aussi question de temps dans la seconde pièce, de présence scénique, de rythmes. Dans le noir complet, longtemps, face à la scène vide à part un ou deux spots au sol et un homme allongé sur le ventre que nous avons vu en entrant. Et puis tout s'éclaire brusquement, intensément, moins d'une seconde pour nous faire découvrir une présence différente, pour replonger dans le noir. Un texte est projeté au fond, hésitant, clair puis indiférent, des images de jeu d'instruments sont projetées, piano, guitarre, en même temps que leur son. A un instant apparaissent six personnages collés entre eux, habillés pareils, de dos contre le fond du plateau, immobiles. Une autre apparition, une quantité d'objets sont répartis sur scène, on se demande comment ça a été possible en si peu de temps, d'autant qu'ils ont disparu l'instant d'après. Ces espaces de clarté laissés dans le noir sont photographiques, immobiles, comme des chocs, des flashs. Que reste-t-il de la scène avec ces sons enregistrés, ces images enregistrées, ce texte non dit mais projeté, ce présent immobile mais changeant ?
Des apparitions, des rythmes de visibilité, du temps de vide dans le noir. Rien puis quelque chose, quelqu'un, noir.